Les "côtes" de Valence
- fardoise07
- il y a 21 heures
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Une manière originale de découvrir la ville !
Vues depuis la "basse-ville" la côte St Estève et la côte St Martin, deux des plus stratégiquement placées : la première permet d'accéder à la cathédrale et ses alentours, la seconde à la place de la Pierre.
Plan aquarellé de Valence par Léopold Paignard, 1810 - 1810 Archives Municipales
Ce plan de la ville permet de visualiser la seconde terrasse qui sépare la basse ville de la vieille ville.
Ce plan montre aussi l'emplacement des remparts qui n'avaient pas encore été détruits, et au Moyen Age les côtes étaient fortifiées et la ville haute était enfermée la nuit. La basse ville était besogneuse, y logeaient et y travaillaient tous les artisans dont les métiers étaient en rapport avec le fleuve, ainsi que des paysans qui cultivaient les jardins.
Deux poternes encore en place, celle de la côte St Estève et celle de la côte Sylvante.
"Il s’agit d’une porte monumentale munie d’une herse, massive grille en fer qui se levait ou se baissait pour réguler l’accès à l’intérieur de la cité et pour isoler le haut du bas de la ville en cas de conflit ou d’épidémie. Le rempart élevé au bord du Rhône a relativisé progressivement cette séparation entre la ville haute et la ville basse." Site de la ville de Valence
Les côtes servaient de "péage" : les commerçants devant s'acquitter d'une taxe pour avoir la possibilité de vendre leurs produits. Elles étaient aussi défensives contre les invasions, les épidémies et protégeaient des inondations, fréquentes.
" Elles étaient très utilisées à l'époque médiévale par le peuple (bateliers, charretiers, muletiers…) qui empruntait ces escaliers pour aller jusqu'aux petites rues et places de la ville haute.
La côte Sainte-Ursule quant à elle était moins empruntée ; elle séparait les propriétés de deux monastères. Elle est établie à l'emplacement du théâtre romain et servait probablement de sortie" ; sans doute suit-elle le tracé d'un vomitorium. Wikipedia
La côte de la Voûte : arrivée côte des Chapeliers, tout près du jardin de l'ancienne abbaye de Saint Ruf et ancienne Préfecture aussi. Si vous regardez un plan de la ville vous ne verrez que l'arrivée de la côte, rue Ambroise Paré, juste avant l'ancien hôpital.
Pour les photographes : une occasion de s'exercer à des clichés plutôt difficile à faire.
La côte des Chapeliers relie Valence au Bourg.
La côte Saint Martin, avant et aujourd'hui, vue depuis la place de la Pierre.
Idem pour la côte Saint Estève : la maison "poterne" a été restaurée et surtout des espaces verts ont été aménagés.
Leurs emplacements sur le site IGN Rando :
Le dénivelé des terrasses est important, d'où la pente de ces côtes, aujourd'hui rendues plus accessibles avec des escaliers, on peut voir un autre escalier tout au bout du parc Jouvet,
Il relie l'avenue Maurice Faure à l 'avenue de la Comète, et derrière ce mur se trouve encore une rue à aube, qui suit le tracé d'un canal. Mais c'est déjà une autre histoire, et une autre manière de découvrir la ville, le long de ses canaux.
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