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Quid du Haut-Karabagh ?

  • fardoise07
  • 18 mai
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 juin

Il existe des moments présents où l'histoire s'écrit en lettres de feu et de sang, où elle semble se répéter inexorablement. La communauté arménienne se trouve, une fois de plus au cœur d'un conflit.  Dans mon article de 2020, sur mon blog d'origine j'évoquais le conflit qui déchire ce territoire "successivement sous domination arménienne, perse, russe, soviétique, et désormais azérie..." Revue Histoire

2020, c'est le Haut-Karabagh, érigé en république libre en 1991, mais non reconnu par la communauté internationale, qui est la cible de l'Azerbaïdjan. Jusqu'ici la « République d’Artsakh » était sous juridiction azerbaidjanaise, mais vivait en quasi indépendance. Depuis le cessez le feu du 10 novembre 2020, son statut a changé et les troupes azéries ont occupé une grande partie du territoire du Haut-Karabagh.  

Les Arméniens, se sentent trahis à la fois par la communauté internationale, et par leur propre gouvernement, beaucoup sont contraints de partir et de rejoindre l'Arménie, mais en ayant auparavant brûlé leur maison, et quelquefois aussi déterré leurs morts.



 Depuis, ces images ont délaissé nos écrans, mais le conflit durait toujours, un accord de paix semble avoir été trouvé en 2025, France Info


Les Arméniens ont laissé derrière eux leurs maisons et restent inquiets pour le devenir du riche patrimoine religieux du Haut Karabagh. Une partie a déjà subi des dommages lors des bombardements.



Le monastère de Dadivank datant du XIIIe siècle, en site boisé, dans le Haut-Karabagh. Source : Wikipédia - droitcitoyen.info


Dans un article de 2012, Courrier International signalait une augmentation du tourisme culturel dans le Haut Karabagh, au grand dam de l’Azerbaïdjan qui refusait d'accorder le statut de touristes aux visiteurs. En 2012 l'enclave a attiré 15 000 touristes, soit 40% de plus qu’en 2011.

"Parmi les monuments les plus visités, figurent les monastères de Gandzassar, Amaraz et Dadivank et les vestiges archéologiques de la ville arménienne de Tigranakert. Par ailleurs, l’origine des touristes s’est diversifiée : ils viennent d’Europe, des Etats-Unis, d’Israël, de Russie, de Singapour, d’Amérique latine ou d’Australie." 


Certaines communautés sont plus en danger que d'autres, la diaspora arménienne en particulier depuis le génocide de 1915.

N'oublions pas les populations de l'Azebaïdjan soumises à un régime autoritaire, héritières de traditions anciennes dont celle du zoroastrisme, une religion née en Iran, pays qui se revendique aussi des droits sur ce territoire.


Et ce n'est pas parce que les médias n'en parlent plus qu'il faut oublier.

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