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Du temps où de jeunes hommes se battaient dans le Vercors


Les membres de l'association "cabane 44" restaurent un ancien refuge des maquisards du Vercors

 

 

Pour conserver,  vivante, la mémoire de ceux qui se sont réfugiés là en 1943




Printemps 1943, ce groupe de jeunes maquisards posait devant un des premiers camps de résistants du Vercors  à Autrans.

 

"L’idée est de transmettre cette histoire aux générations futures, de montrer les conditions spartiates dans lesquelles ils vivaient avec la trouille au ventre de se retrouver face à des Allemands" explique  Gérard Clauzier, le président de l’association.

L'accès n'est pas aisé,  "il faut marcher 45 minutes dans le Vercors, matériel sur le dos, pour atteindre l'emplacement de la cabane." France3 régions  Le temps aussi d'admirer le paysage, et de comprendre pourquoi le Vercors s'est transformé en forteresse pour ceux qui ont refusé la défaite et on repris les armes contre l'occupant. 

Comprendre aussi, comme le dit le président de l'association, combien ce pouvait être si dur de vivre là, loin de tout, la peur au ventre, pourquoi ils ont choisi de sacrifier leurs vies.

"Un observateur attentif, visitant le massif du Vercors, admire d’abord la beauté naturelle d’un paysage tour à tour violent dans ses barres rocheuses et ses déserts, sombre dans ses forêts mais aussi doux dans ses prairies de vallée et dans ses alpages. Cette variété des milieux s’est montrée tour à tour propice aux combats mais a pu aussi se révéler être un piège. À une échelle plus réduite, on remarque en effet de multiples signes qui témoignent qu’un grand drame de la Résistance s’est joué là, il y a plusieurs décennies."  Chemins de mémoire  - Le maquis du Vercors 

Jeunes résistants formés au maniement des armes, dans le maquis du Vercors, en 1944.

RUE DES ARCHIVES/RDA   Le Monde  (*)


Dans une période où l'oubli du passé est devenu une triste réalité, des hommes ont choisi de restaurer un témoin capital de notre histoire.  Aujourd'hui, alors que nous allons commémorer les 80 ans de la disparition du maquis du Vercors, tous les témoignages sont importants.( voir note ci-dessous)

 

(*) dans son livre, Paddy Ashdown, ancien espion britannique, éclaire le rôle méconnu joué en 1944 par ses aînés dans son essai « La Bataille du Vercors ». Et comment, le maquis du Vercors a été "abandonné" pour ne pas dire trahi, par les états majors après le débarquement de Normandie.

 



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